Chaque culture joue avec la langue pour exprimer sa réalité de façon imagée et souvent amusante.
Dans cette salle d’étude, Josée, notre linguiste, vous présente ces groupes de mots que les écrivains et la sagesse populaire ont créés et repris jusqu’à ce qu’ils soient fixés par l’usage.
Après la lecture des questions et réponses suivantes, vous serez encore mieux préparé à répondre aux quiz « Qui dit vrai ? » sur la langue française.
Josée
Linguiste
Réponse La fable le Charretier embourbé se termine par le vers « Aide-toi, le ciel t’aidera », qui est devenu un proverbe bien connu en français et qui signifie qu’on doit faire preuve de débrouillardise avant d’espérer l’aide de Dieu.
Réponse Dans la fable le Loup, la Chèvre et le Chevreau, on peut lire les vers suivants : Le Biquet soupçonneux par la fente regarde : / « Montrez-moi patte blanche, ou je n’ouvrirai point », / S’écria-t-il d’abord. Patte blanche est un point / Chez les loups, comme on sait, rarement en usage.
Réponse La locution être sur pied, qui veut dire « être debout » ou « être rétabli après une maladie », s’écrit toujours au singulier.
Réponse Dans sa pièce les Femmes savantes, Molière rend célèbre le proverbe « qui veut noyer son chien l’accuse de la rage », dont les origines remonteraient au 13e siècle.
Réponse L’expression attache ta tuque avec de la broche signifie : « Attention, ça va décoiffer ! » Pour mieux en saisir le sens, il faut savoir qu’une tuque est un bonnet de laine à bords rabattus, parfois surmonté d’un pompon. Et de la broche, c’est du fil de fer ou des agrafes.
