La Renaissance a succédé au Moyen Âge, d’abord en Italie, aux 14e et 15e siècles, avant de se répandre ensuite dans toute l’Europe. Ce mouvement artistique s’est prolongé jusqu’à la fin du 16e siècle.
Dans cette salle d’étude, Bernard, notre historien, vous parle de cette période de l’histoire qui a mis l’humain au centre de ses préoccupations et a renoué avec l’héritage de l’Antiquité.
Après la lecture des questions et réponses suivantes, vous serez encore mieux préparé à répondre aux quiz « Qui dit vrai ? » sur l’histoire.
Bermard
Historien
Réponse L’aspect flou du tableau la Joconde est caractéristique du sfumato. Ce mot italien signifie « enfumé ». C’est un effet vaporeux obtenu par la superposition de plusieurs couches de peinture extrêmement fines qui donne au tableau ses contours imprécis. Dans cette toile, Léonard de Vinci a employé cette technique en particulier dans la mise en ombrage des yeux.
Réponse Plusieurs historiens de l’art considèrent que le sourire énigmatique de la Joconde est aussi l’un des premiers sourires peints de l’histoire.
Réponse Malgré son immense renommée, le tableau la Joconde est relativement petit. Cette peinture à l’huile sur panneau de bois de peuplier mesure 53 cm × 77 cm.
Réponse Personne ne connaît avec précision l’identité de la Joconde. L’hypothèse la plus probable suggère que Monna Lisa est en réalité Lisa Gherardini, la femme de Francesco del Giocondo, un riche bourgeois florentin. Ce dernier aurait passé commande à Léonard de Vinci pour célébrer la naissance de leur second fils, Andrea, en décembre 1502.
Réponse En 1568, Giorgo Vasari a écrit les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, qui est considéré comme un des livres fondateurs de l’histoire de l’art. Il y décrit la Joconde en termes très élogieux : « Celui qui désiroit se convaincre jusqu’à quel point l’art peut imiter la nature, le pouvoit d’autant plus, que les moindres choses sont rendues dans cette tête avec la plus grande finesse… »
