Les verbes défectifs
Instructions
Ce quiz contient une sélection de 10 questions affichées dans un ordre aléatoire.
Chaque question présente 2 affirmations :
une vraie et une fausse.
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Le verbe accroire s’emploie seulement à l’infinitif présent : « J’ai fait accroire à mon fils que des monstres se cachent dans le placard. »
Le verbe accroire se conjugue de la même façon que le verbe croire, à l’exception du participe passé, qui prend un accent circonflexe sur l’u : accrû.
Explication Le verbe accroire s’emploie seulement à l’infinitif présent : faire accroire, laisser accroire, en faire accroire.
Le verbe parfaire ne s’emploie pas à l’indicatif, seulement à l’infinitif : « J’aime parfaire mes tableaux jusqu’à la dernière minute avant l’exposition. »
Le verbe parfaire se conjugue à tous les temps, même si l’indicatif est rarement employé : « Je parfaisais mes tableaux jusqu’à la dernière minute avant l’exposition. »
Explication Le verbe parfaire s’emploie surtout à l’infinitif présent et aux temps composés. Toutefois, les temps simples de l’indicatif existent bel et bien, même s’ils sont très rarement utilisés. Par exemple, « je parfaisais » est la forme de la première personne du singulier de l’imparfait.
Il est juste de dire que « je trîs » est la première personne du passé simple du verbe traire.
Le verbe traire n’a pas de passé simple ni d’imparfait du subjonctif, mais il se conjugue aux autres temps : présent, imparfait, conditionnel, futur simple.
Explication Le verbe traire ne se conjugue pas au passé simple ni à l’imparfait du subjonctif. En revanche, il se conjugue à tous les temps composés, dont le plus-que-parfait et le passé antérieur : que j’eusse trait, j’eus trait.
Le passé simple du verbe foutre est je foutis, tu foutis, il foutit, nous foutîmes, vous foutîtes, ils foutirent. Par exemple : « Il se foutit tout habillé dans l’eau. »
Le verbe foutre ne se conjugue pas au passée simple. On ne peut pas dire « il se foutit tout habillé dans l’eau ».
Explication Le verbe foutre n’est pas un verbe défectif. Il se conjugue donc au passé simple : je foutis, tu foutis, il foutit, nous foutîmes, vous foutîtes et ils foutirent. On peut dire « il se foutit tout habillé dans l’eau ».
Contrairement au verbe extraire, le verbe distraire se conjugue à l’imparfait : « Le magicien distrayait les enfants. »
Le verbe distraire se conjugue à l’imparfait, tout comme le verbe extraire.
Explication Les verbes distraire et extraire se conjuguent tous les deux à l’imparfait de l’indicatif, mais pas à l’imparfait du subjonctif.
La phrase « les frites frient dans l’huile » est bien conjuguée.
La phrase « les frites friront dans l’huile » est bien conjuguée.
Explication Au présent de l’indicatif, le verbe frire a la particularité de ne se conjuguer qu’aux trois premières personnes du singulier. Ce verbe défectif se conjugue toutefois à toutes les personnes du futur simple, du conditionnel et des temps composés, mais n’a pas de passé simple, d’imparfait de l’indicatif, ni de participe présent.
Le verbe poindre ne se conjugue qu’à la troisième personne du singulier et du pluriel. Par exemple : « Des nuages menaçants poignent à l’horizon. »
Le verbe poindre, comme le verbe joindre, se conjugue à toutes les personnes, même si cet usage est rare : je poins, tu poins, il point, nous poignons, vous poignez, ils poignent.
Explication Le verbe défectif poindre a la particularité de ne se conjuguer qu’à la troisième personne du singulier et du pluriel : au présent, il point, ils poignent ; au passé simple, il poignit, ils poignirent ; au futur, il poindra, ils poindront, etc.
Lorsque le verbe pleuvoir signifie « arriver en grande quantité », comme dans « les insultes pleuvent », il peut se conjuguer à toutes les personnes.
Qu’il signifie « tomber » ou « arriver en grande quantité », le verbe pleuvoir ne se conjugue qu’à la troisième personne du singulier ou du pluriel.
Explication Peu importe sa définition, le verbe pleuvoir est un verbe défectif qui ne se conjugue qu’à la troisième personne du singulier ou du pluriel.
Les vaches ne peuvent pas paître au passé simple.
Les vaches peuvent paître au passé simple.
Explication Le verbe paître n’a pas de passé simple, d’imparfait du subjonctif, de participe passé, ni de temps composés. Les vaches ne peuvent donc pas paître au passé simple.
L’âne peut braire au passé simple, mais pas à l’imparfait de l’indicatif.
L’âne ne peut pas braire au passé simple, mais il le peut à l’imparfait de l’indicatif.
Explication Le verbe braire ne se conjugue ni au passé simple, ni au passé antérieur, ni à l’imparfait du subjonctif, ni au plus-que-parfait du subjonctif. Pour les autres temps, il a la particularité de ne se conjuguer qu’à la troisième personne du singulier et du pluriel. Un âne peut donc braire à l’imparfait de l’indicatif, mais seulement à la troisième personne : « L’âne brayait à tue-tête. »
Pour ne pas faillir dans ses dictées de français, il faut savoir que le verbe faillir ne se conjugue qu’à la troisième personne du singulier ou du pluriel.
Pour ne pas faillir dans ses dictées de français, il faut savoir que le verbe faillir n’a pas de présent ni d’imparfait, mais se conjugue à toutes les personnes du futur et du passé.
Explication Le verbe faillir ne se conjugue ni au présent, ni à l’imparfait de l’indicatif et du subjonctif, ni au présent de l’impératif. Il se conjugue toutefois au futur simple, au passé simple et au conditionnel présent et à tous les temps composés.
Dans « ci-gît l’homme qui a découvert le tombeau de Toutankhamon », ci-gît est la forme conjuguée du verbe gésir.
Dans « ci-gît l’homme qui a découvert le tombeau de Toutankhamon », ci-gît est la forme conjuguée du verbe gisir.
Explication Ci-gît est la forme conjuguée du verbe gésir. Ce verbe défectif n’a pas de temps composés. Il ne s’emploie qu’au présent et à l’imparfait de l’indicatif ainsi qu’au participe présent (gisant). La conjugaison rectifiée a supprimé l’accent circonflexe à la 3e personne du singulier : ci-git.
J’ai ouï dire que le verbe ouïr se conjugue aussi aux temps simples : j’oyais (imparfait), j’orrai (futur simple).
J’ai ouï dire que le verbe ouïr ne se conjugue qu’aux temps composés.
Explication Le verbe ouïr se conjugue à tous les temps simples de l’indicatif, et il a même plusieurs formes, par exemple : j’oyais/ouïssais à l’imparfait ; j’oirais/ouïrai/orrai au futur simple.