Le vocabulaire de la poésie
Instructions
Ce quiz contient une sélection de 10 questions affichées dans un ordre aléatoire.
Chaque question présente 2 affirmations :
une vraie et une fausse.
Cliquez sur l’affirmation vraie pour accumuler des points.
Cliquez sur l’affirmation vraie.
Un ennéasyllabe est un vers de 9 syllabes.
Un ennéasyllabe est un poème de 9 vers.
Explication L’ennéasyllabe est un vers composé de 9 syllabes. Par exemple : « Et tout le reste est littérature », Art poétique de Paul Verlaine
Les rimes croisées suivent la structure A/B/A/B. Par exemple : charbon, boum, bonbon, atchoum.
Les rimes croisées suivent la structure A/B/B/A. Par exemple : charbon, boum, atchoum, bonbon.
Explication Les rimes croisées, ou rimes alternées, se succèdent selon la structure A/B/A/B. Il y a donc alternance entre les vers qui partagent un premier son final et les vers qui partagent un second son final. Par exemple : bonbon, boum, macaron, atchoum.
On parle de rimes pauvres lorsque les vers se terminent par un e muet. Par exemple : rue, étendue.
On parle de rimes pauvres lorsque l’homophonie porte sur un seul phonème. Par exemple : beau et sot.
Explication On parle de rimes pauvres lorsque l’homophonie porte sur un seul phonème : « beau » et « sot » ne partagent que le son « o ». « Feu » et « jeu » est un autre exemple de rime pauvre. En revanche, dans une rime riche, l’homophonie porte sur trois phonèmes, comme dans « cheval », « rival ».
L’allitération consiste en la répétition d’une ou plusieurs voyelles à l’intérieur d’un ou de plusieurs vers : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. » (Racine)
L’allitération consiste en la répétition d’une ou plusieurs consonnes à l’intérieur d’un ou de plusieurs vers : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » (Racine)
Explication L’allitération consiste en la répétition d’une ou plusieurs consonnes à l’intérieur d’un vers (ou de plusieurs vers) : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes » (Racine). En revanche, on parle d’assonance lorsqu’une ou plusieurs voyelles sont répétées dans un vers : « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue » (Racine).
Le haïku se caractérise par l’utilisation d’un même mot dans chacun des vers d’un poème.
Le haïku se caractérise par sa brièveté : habituellement 3 vers comprenant 17 syllabes au total.
Explication Un haïku est un poème d’origine japonaise dont la caractéristique principale est sa brièveté. Dans sa forme classique, il se compose de 17 syllabes réparties de la façon suivante : 5 syllabes dans le premier vers, 7 syllabes dans le deuxième et 5 syllabes dans le troisième.
Un sonnet est un poème d’amour, de longueur indéterminée.
Un sonnet est un poème de quatorze vers.
Explication Un sonnet est poème de 14 vers, constitués de 2 quatrains (strophes de 4 vers) sur 2 rimes et de 2 tercets (strophes de 3 vers).
La diérèse consiste à prononcer en deux syllabes une séquence qui, normalement, ne se prononce qu’en une seule syllabe. Exemple : le mot pion prononcé « pi-on »).
La synérèse consiste à prononcer en deux syllabes une séquence qui, normalement, ne se prononce qu’en une seule syllabe. Exemple : le mot pion prononcé « pi-on »).
Explication La diérèse consiste à prononcer en deux syllabes une séquence qui, normalement, ne se prononce qu’en une seule syllabe. Cela se produit généralement lorsque deux voyelles se suivent. Par exemple : pion prononcé « pi-on' », lieu prononcé « li-eu ».
En poésie, une pause dans un alexandrin se nomme hémistiche.
En poésie, une pause dans un alexandrin se nomme césure.
Explication En poésie, une pause dans un vers se nomme césure. Dans un alexandrin, elle délimite généralement deux hémistiches de six syllabes. Un hémistiche représente donc la moitié d’un vers coupé par une césure. Par exemple : « Et je les écoutais, // assis au bord des routes » (Arthur Rimbaud).
Une strophe qui comporte six vers se nomme sixtique.
Une strophe qui comporte six vers se nomme sizain.
Explication Un poème ou une strophe qui comporte six vers se nomme sizain.
Ce vers est un alexandrin : « Qui connaît son sourire a connu le parfait ».
Ce vers n’est pas un alexandrin : « Qui connaît son sourire a connu le parfait ».
Explication Ce vers d’Edmond Rostand dans Cyrano de Bergerac est un alexandrin, car il compte 12 syllabes : « Qui connaît son sourire a connu le parfait. »
Un acrostiche est un poème dans lequel les premières lettres des vers, lues verticalement, forment un mot ou une phrase.
Une anaphore est un poème dans lequel les premières lettres des vers, lues verticalement, forment un mot ou une phrase.
Explication Un acrostiche est un poème dans lequel les premières lettres des vers, lues verticalement, forment un mot, un nom ou même une phrase. Une anaphore est la répétition d’un mot au début de phrases successives.
Le pantoum est un poème emprunté à la poésie malaise et composé de 4 quatrains.
Le pantoum est un poème absurde de 20 vers basé sur une succession de sons similaires.
Explication Le pantoum est un poème à forme fixe, emprunté à la poésie malaise, composé de 4 quatrains. Le 1er quatrain doit contenir 4 vers différents. Les quatrains suivants reprennent les 2e et 4e vers du quatrain précédent en tant que 1er et 3e vers.