Les adjectifs de couleur
Instructions
Ce quiz contient une sélection de 10 questions affichées dans un ordre aléatoire.
Chaque question présente 2 affirmations :
une vraie et une fausse.
Cliquez sur l’affirmation vraie pour accumuler des points.
Cliquez sur l’affirmation vraie.
Les accords sont respectés dans « à l’épicerie, les mandarines sont orange et les oranges sont verdâtres ».
Les accords sont respectés dans « à l’épicerie, les mandarines sont oranges et les oranges sont verdâtres ».
Explication Les adjectifs de couleur tirés d’un nom restent invariables à quelques exceptions près, et orange ne fait pas partie de ces exceptions. Il faut donc écrire « les mandarines sont orange ».
Les adjectifs de couleur sont bien accordés dans « chez le fleuriste, toutes les tulipes étaient jaune citron ».
Les adjectifs de couleur sont bien accordés dans « chez le fleuriste, toutes les tulipes étaient jaunes citron ».
Explication On doit écrire « chez le fleuriste, toutes les tulipes étaient jaune citron », car jaune est invariable quand citron lui est apposé.
Il y a deux fautes dans « les avocats bruns-verts ont mûri trop vite ».
Il n’y a pas de fautes dans « les avocats bruns-verts ont mûri trop vite ».
Explication Lorsqu’on combine deux adjectifs de couleur, ils restent invariables et sont unis par un trait d’union la plupart du temps. On doit donc écrire « les avocats brun-vert ».
Les accords sont justes dans « Jules, voulant combattre le réchauffement climatique, a peint ses murs verts forêts ».
Les accords sont justes dans « Jules, voulant combattre le réchauffement climatique, a peint ses murs vert forêt ».
Explication La bonne réponse est « Jules […] a peint ses murs vert forêt ». Quand on lui appose un adjectif ou un nom, l’adjectif de couleur reste toujours invariable.
On doit dire « une chemise bleue marine et un pantalon bleu marin ».
On doit dire « une chemise bleu marine et un pantalon bleu marine ».
Explication On doit dire « une chemise bleu marine et un pantalon bleu marine » parce que l’adjectif bleu se rapporte au substantif marine : « bleu de la marine ». De plus, les adjectifs de couleur modifiés par un nom sont invariables.
Les accords sont justes dans : « Je suis daltonien. Pour moi, les chocolats marron sont identiques aux chocolats noirs. »
Les accords sont justes dans : « Je suis daltonien. Pour moi, les chocolats pourpre sont identiques aux chocolats noirs. »
Explication Les noms employés comme adjectifs de couleur restent invariables, sauf quelques exceptions, dont pourpre, qui doit prendre la marque du pluriel. En revanche, marron suit la règle et est invariable.
« Des robes cerises et des pantalons vermeil » est bien écrit.
« Des robes cerise et des pantalons vermeils » est bien écrit.
Explication Les noms employés comme adjectifs de couleur sont invariables, à l’exception quelques-uns, qui sont assimilés à de véritables adjectifs et qui s’accordent. On doit donc écrire « des robes cerise et des pantalons vermeils », car vermeil fait partie des exceptions, mais pas cerise.
Fauve et mauve sont deux noms employés comme adjectifs de couleur qui font exception à la règle et s’accordent.
Le nom fauve employé comme adjectifs de couleur s’accorde parce qu’il fait exception à la règle, et mauve s’accorde parce que c’est un adjectif qui n’est pas dérivé d’un nom.
Explication Fauve et mauve sont deux noms employés comme adjectifs de couleur qui font exception à la règle et s’accordent. Mauve désigne une plante herbacée à fleurs roses ou violet pâle.
Il n’y a pas de faute dans « les tulipes panachées sont jaune et rouge ».
Il n’y a pas de faute dans « les tulipes panachées sont jaunes et rouges ».
Explication Le mot panaché signifie « de deux couleurs ». La règle dit que les adjectifs de couleur unis par et sont invariables quand l’objet qu’ils qualifient contient les deux couleurs. En revanche, on aurait dû faire l’accord si certaines tulipes avaient été entièrement jaunes, et d’autres, entièrement rouges.
Il n’y a pas de faute dans « à la suite du déversement de pétrole, les eaux turquoises sont devenues noires ».
Il n’y a pas de faute dans « à la suite du déversement de pétrole, les eaux turquoise sont devenues noires ».
Explication Les adjectifs de couleur dérivés d’un nom, comme turquoise, ne prennent pas la marque du pluriel. Il faut donc écrire : « À la suite du déversement de pétrole, les eaux turquoise sont devenues noires. »
Il n'y a pas de faute dans « les vitres roses, jaunes, bleues, turquoise et fuchsias irisent le hall d’entrée ».
Il y a une faute dans « les vitres roses, jaunes, bleues, turquoise et fuschias irisent le hall d’entrée ».
Explication L’adjectif de couleur fuchsia est dérivé d’un nom et ne fait pas partie des exceptions. Il doit donc rester invariable. La faute se trouvait donc dans l’énoncé qui lui donnait la marque du pluriel.
Il y a une erreur dans « mes planchers en acajou teintent de reflets acajous mes murs blancs crème ».
Il y a deux erreurs dans « mes planchers en acajou teintent de reflets acajous mes murs blancs crème ».
Explication Il y a deux erreurs dans « mes planchers en acajou teintent de reflets acajous mes murs blancs crème ». Lorsqu’il qualifie reflets, l’adjectif acajou ne prend pas la marque du pluriel, car il est dérivé d’un nom. Quant à blanc, il reste invariable quand crème lui est apposé.
Les accords sont justes dans « j’adore les couleurs arcs-en-ciel des poissons-perroquets, surtout dans les reflets argents des eaux ».
Il y a deux fautes dans « j’adore les couleurs arcs-en-ciel des poissons-perroquets, surtout dans les reflets argents des eaux ».
Explication Il y a deux fautes dans « j’adore les couleurs arcs-en-ciel des poissons-perroquets, surtout dans les reflets argents des eaux ». Les noms arc-en-ciel et argent, utilisés comme adjectif de couleur ne prennent pas la marque du pluriel.
Il y a deux fautes dans « je ne me souviens plus si ma première amoureuse avait les cheveux ébènes, jais ou noirs d’encre ».
Il n’y a pas de fautes dans « je ne me souviens plus si ma première amoureuse avait les cheveux ébènes, jais ou noirs d’encre ».
Explication Il y a deux fautes dans « je ne me souviens plus si ma première amoureuse avait cheveux ébènes, jais ou noirs d’encre ». Ébène ne prend pas la marque du pluriel, car c’est un adjectif de couleur tiré d’un nom, et noir suivit d’un complément introduit par de doit rester invariable.