Le trait d’union
Instructions
Ce quiz contient une sélection de 10 questions affichées dans un ordre aléatoire.
Chaque question présente 2 affirmations :
une vraie et une fausse.
Cliquez sur l’affirmation vraie pour accumuler des points.
Cliquez sur l’affirmation vraie.
La question « Y-a-t-il suffisamment de traits d’union dans cette phrase ? » est bien écrite.
La question « Y a-t-il suffisamment de traits d’union dans cette phrase ? » est bien écrite.
Explication Le t euphonique (ajouté pour faciliter la liaison entre deux voyelles) est toujours soudé par deux tirets. Voilà pourquoi dans la formule interrogative « y a-t-il », on retrouve des traits d’union entre le a et le t, et le t et le il, mais pas entre le y et le a.
C’est tout-à-fait correct d’écrire l’adverbe tout-à-fait avec des traits d’union.
C’est une erreur d’écrire l’adverbe tout à fait avec des traits d’union.
Explication L’adverbe tout à fait s’écrit sans trait d’union.
L'énoncé « elles sont arrivées ex æquo » est bien orthographié.
L'énoncé « elles sont arrivées ex-æquo » est bien orthographié.
Explication Quand ex est utilisé dans une expression latine, comme ex æquo, ex abrupto et ex cathedra, il n’est pas suivi par un trait d’union, mais par une espace. C’est lorsqu’on emploie ex au sens d’« antérieurement » qu’on le joint par un trait d’union au nom qui le suit. Par exemple, « son ex-femme s’est remariée ».
Le nom homme-orchestre prend un trait d’union quand il désigne un musicien ambulant jouant simultanément de plusieurs instruments.
Le nom homme orchestre ne prend pas de trait d’union quand il désigne une personne qui occupe plusieurs fonctions à la fois dans une organisation.
Explication Le nom homme-orchestre prend un trait d’union peu importe s’il désigne un musicien ambulant jouant simultanément de plusieurs instruments ou une personne qui occupe plusieurs fonctions à la fois dans une organisation.
Il faut écrire : « Au Moyen Âge, les châteaux forts servaient de coffres-forts ».
Il faut écrire : « Au Moyen-Âge, les châteaux-forts servaient de coffres forts ».
Explication Les mots Moyen Âge et château fort s’écrivent sans trait d’union, alors que coffre-fort en prend un.
On écrit « le Cap-Vert », « la Nouvelle-Zélande » et « le Costa Rica ».
On écrit « le Cap-Vert », « la Nouvelle-Zélande » et « le Costa-Rica ».
Explication Lorsque plusieurs mots entrent dans un nom propre français ou francisé, ils sont unis par un trait d’union, comme dans Cap-Vert et Nouvelle-Zélande. Par contre, lorsque le nom n’est pas francisé, comme Costa Rica, il ne prend pas de trait d’union.
On utilise un tiret, plutôt qu’un trait d’union, pour lier deux toponymes comportant déjà un trait d’union. Par exemple, « Au Québec, j’ai visité le Saguenay–Lac-Saint-Jean (le Saguenay et le Lac-Saint-Jean) ».
On utilise toujours le trait d’union pour unir deux toponymes, même si l’un d’eux contient déjà un ou plusieurs traits d’union.
Explication On doit utiliser le tiret, et non le trait d’union, pour lier un toponyme comportant déjà un trait d’union à un autre toponyme. Par exemple, « Au Québec, j’ai visité le Saguenay–Lac-Saint-Jean (un tiret entre Saguenay et Lac-Saint-Jean) ».
Depuis la rectification de l’orthographe de 1990, on doit écrire « art grécoromain » et « échanges culturels francorusses ».
La graphie des mots gréco-romain et franco-russe n’a pas été modifiée par la réforme de l’orthographe de 1990.
Explication La réforme de l’orthographe de 1990 a laissé intacte la graphie de gréco-romain et de franco-russe. En effet, le trait d’union a été maintenu dans les noms propres et géographiques lorsqu’ils servent à marquer une relation de coordination entre les deux éléments, comme dans gréco-romain.
La rectification de l’orthographe de 1990 propose d’écrire « rond•point » avec une puce (•) pour rendre la graphie du mot conforme à son sens.
Le mot rond-point s’écrit avec un trait d’union, et non pas avec une puce (•).
Explication Il n’a jamais été question de modifier l’orthographe du mot rond-point, encore moins de remplacer le trait d’union par une puce (•).
Il n’y a pas de faute dans : « Mon petit garçon se déguise en grenouille depuis qu’il a entendu dire qu’il pouvait devenir un homme grenouille. »
Il n’y a pas de faute dans : « Mon petit garçon se déguise en grenouille depuis qu’il a entendu dire qu’il pouvait devenir un homme-grenouille. »
Explication Le nom composé homme-grenouille s’écrit avec un trait d’union parce qu’il lie deux noms pour créer un nom composé dont le sens n’est pas la somme du sens des mots qui le forment.
Le mot trait-d’union s’écrit avec un trait-d’union.
Le mot trait d’union ne prend pas de trait d’union.
Explication Le mot trait d’union, qui désigne un trait horizontal (-) servant entre autres à lier les éléments de certains mots composés, s’écrit sans trait d’union.
L’emploi du trait d’union est juste dans « j’ai gagné un petit à-côté en réparant la plomberie de la maison d’à côté ».
L’emploi du trait d’union est juste dans « j’ai gagné un petit à côté en réparant la plomberie de la maison d’à-côté ».
Explication Le mot à-côté prend un trait d’union lorsqu’il signifie « revenu supplémentaire qui vient s’ajouter à la rémunération principale ».
Il faut utiliser le trait d’union pour lier les adjectifs bleu et métallique dans « Jules a acheté une voiture bleu-métallique ».
Il faut utiliser le trait d’union pour lier les adjectifs bleu et vert dans « Jules a acheté une voiture bleu-vert ».
Explication Lorsqu’on combine deux adjectifs de couleur (ici bleu-vert), on doit les unir par un trait d’union. De plus, ces deux adjectifs deviennent alors invariables. En revanche, bleu et métallique ne doivent pas être liés par un trait d’union, car lorsqu’un adjectif de couleur (bleu) est modifié par un autre adjectif (métallique) qui en nuance la teinte, les deux éléments restent détachés.