Poisons et empoisonneurs
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Ce quiz contient une sélection de 10 questions affichées dans un ordre aléatoire.
Chaque question présente 2 affirmations :
une vraie et une fausse.
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Néron a fait empoisonner Agrippine, sa mère.
Néron a fait empoisonner Britannicus, son frère adoptif.
Explication Néron a empoisonné Britannicus, son frère adoptif, avec l’aide de Locuste, une empoisonneuse de la Rome antique. Leur victime n’avait pas encore 14 ans. Néron a aussi fait assassiner sa mère Agrippine, mais en camouflant le meurtre en naufrage, car à Rome, le matricide était le crime suprême. Cependant, Agrippine survit à l'attentat. Finalement, un soldat la tuera d'un coup de glaive.
Au 17e siècle, une cartomancienne surnommée la Voisin était à la tête d’une centaine d’empoisonneurs qui tuaient pour la haute société de France.
Au 17e siècle, une cartomancienne surnommée la Voisin était à la tête d’une secte composée d’une centaine de fanatiques qui tuaient pour satisfaire le démon.
Explication La cartomancienne Catherine Deshayes, dite la Voisin (1640–1680), fournissait des poisons à ses clients de la haute société française qui désiraient faire disparaître leur conjoint. Ses concoctions auraient même été appelées « poudre de succession ». Elle a été exécutée pour sorcellerie et hérésie.
Le pape Alexandre VI (Rodrigo Borgia) serait mort par accident après avoir bu le vin empoisonné qu’il destinait à d’autres convives.
C’est plutôt César Borgia, fils du pape Alexandre VI, qui serait mort après avoir bu par accident le vin empoisonné par son père.
Explication Le pape Alexandre VI (Rodrigo Borgia) est probablement mort de sa propre main, après avoir bu par accident le vin qu’il avait lui-même empoisonné. César Borgia, son fils qui n’hésitait pas à utiliser le poison pour assassiner ses opposants, est mort dans une embuscade. Son corps a été abandonné aux bêtes.
Les bézoards broyés (concrétions minérales se formant dans l’estomac des herbivores) étaient réputés pour causer la mort dans d’atroces souffrances.
Les bézoards avaient la réputation de protéger contre la peste, les venins de serpents et les poisons.
Explication Les bézoards, surnommés « perles d’estomac », sont des concrétions minérales se formant dans l’estomac des herbivores. On s’en est longtemps servi comme antidote aux poisons, même s’ils étaient sans effet.
Du 13e au 17e siècle, le commerce de cornes de licorne, utilisées comme antidote contre les poisons, était très lucratif.
Du 13e au 17e siècle, on croyait que la corne de licorne pouvait guérir l’empoisonnement, mais on n’en faisait pas le commerce, faute de trouver des licornes.
Explication Du 13e au 17e siècle, il existait un lucratif commerce de cornes de licorne, qui avaient la réputation de guérir différentes maladies et de protéger contre les poisons. Ce marché s’est écroulé lorsque le médecin et naturaliste danois Ole Worn a démontré que les cornes vendues étaient en fait des défenses de narval.
La capsule de cyanure utilisée par les résistants de la Seconde Guerre mondiale est un mythe né au cinéma.
Les résistants de la Seconde Guerre mondiale utilisaient des capsules de cyanure pour se suicider en cas de capture.
Explication Les membres de la Résistance portaient sur eux une capsule de cyanure pour se donner la mort s’ils étaient capturés par l’ennemie. Ces capsules provoquaient une mort rapide, mais douloureuse.
L’apparition de l’assurance-vie a causé un essor de l’utilisation des poisons.
L’apparition de l’assurance-vie n’a eu aucun impact sur l’utilisation des poisons.
Explication La création des assurances-vie a causé un essor de l’utilisation des poisons. Ceux-ci ne servaient plus seulement à éliminer un adversaire politique, mais pouvaient aussi procurer un gain financier rapide. C’est ainsi que sont apparus une succession de tueurs en série qui empoisonnaient leurs proches pour encaisser leur assurance-vie.
Les peuples autochtones du Brésil enduisaient leurs flèches d’un venin extrait de la peau de piranhas.
Les peuples autochtones du Brésil enduisaient leurs flèches de curare, une substance toxique extraite le plus souvent d’une plante appelée Strychnos toxifera.
Explication Les peuples autochtones du Brésil enduisaient leurs flèches de curare, un poison puissant, extrait le plus souvent de l’écorce du Strychnos toxifera. L’étymologie du mot curare est incertaine : il pourrait venir du mot ourari qui signifie « la mort qui tue tout bas ».
Mary Ann Cotton aurait été la première femme des classes populaires à avoir été assassinée par empoisonnement à l’arsenic.
Mary Ann Cotton (1832-1873) a empoisonné plus de 21 personnes, dont une dizaine de ses propres enfants.
Explication Mary Ann Cotton est une tueuse en série anglaise accusée d’avoir empoisonné, principalement à l’arsenic, plus de 21 personnes (4 maris, 2 amants, des amis et une dizaine de ses propres enfants). Elle les tuait pour encaisser leurs assurances-vie. Condamnée, elle est morte par pendaison le 24 mars 1873.
Socrate s’est donné la mort en buvant un concentré de venin de vipère.
Socrate s’est donné la mort en buvant la ciguë, un poison extrait de la grande ciguë, une plante herbacée.
Explication Socrate, philosophe de la Grèce antique (469-399 av. J.-C.), a été condamné à boire la ciguë, le poison officiel des Athéniens. Le philosophe avait été accusé par l’État de corrompre la jeunesse, de nier les dieux de la cité et d’y introduire des divinités nouvelles.
L’affaire des poisons est une série d’empoisonnements survenus à la cour de Louis XIV et à Paris entre 1679 et 1682.
L’affaire des poisons est un scandale impliquant trois compagnies qui vendaient des conserves avariées à l’armée durant la Première Guerre mondiale.
Explication Entre 1679 et 1682, une série d’empoisonnements à la cour de Louis XIV et à Paris déclencha une véritable chasse aux sorcières, aux diseuses de bonne aventure, aux alchimistes. Il y a eu 442 accusées, dont 36 ont été condamnés à mort. On a appelé cette crise l’affaire des poisons.
« Le parapluie bulgare » est le nom donné à une technique d’empoisonnement utilisant un parapluie et qui a coûté la vie à Georgi Markov.
Mis au point en Bulgarie, « le parapluie bulgare » est le nom donné à un antidote à plusieurs poisons, dont l’arsenic.
Explication « Le parapluie bulgare » est une technique d’assassinat mise au point par les services secrets bulgares qui consistait à injecter du ricin à l’aide de la pointe d’un parapluie. Le meurtrier poursuivait sa route dans la foule, ni vu ni connu. Cette technique a servi à assassiner l’écrivain et dissident bulgare Georgi Markov à Londres.
Raspoutine est mort d’un empoisonnement au cyanure.
Raspoutine a survécu à un empoisonnement au cyanure.
Explication Avant d’être assassiné par balles, Raspoutine a survécu à une tentative d’empoisonnement au cyanure. Le poison avait été servi dans un gâteau. Probablement qu’une réaction chimique entre le cyanure et le sucre a rendu le poison moins dangereux.
Dans Alice aux pays des merveilles, Lewis Carroll s’est inspiré de la folie causée par l’intoxication au mercure, utilisé dans cette industrie, pour créer le personnage du chapelier fou.
Le personnage du chapelier a simplement été inspiré par l’expression « fou du chapeau ».
Explication Au 19e siècle, les chapeliers utilisaient du mercure pour assouplir la fourrure nécessaire à la confection des chapeaux. Ils en absorbaient une grande quantité sans le savoir, ce qui provoquait des troubles de langages, de la confusion et même des hallucinations.
Le 18 novembre 1978, 909 personnes de la secte Temple du peuple meurent après avoir été empoisonnées au cyanure.
Le 18 novembre 1978, 909 personnes de la secte Temple du peuple perdent la vie à la suite de la fuite accidentelle d’un gaz toxique dans une usine de pesticides située à proximité de leur camp.
Explication Le 18 novembre 1978, 909 personnes de la secte Temple du peuple perdent la vie à Jonestown, au Guyana. On les avait empoisonnées avec du cyanure mélangé à de la limonade lors d’un suicide-meurtre collectif.
Locuste, empoisonneuse dans la Rome antique, buvait une petite quantité de poison chaque jour pour développer une immunité.
Locuste, empoisonneuse dans la Rome antique, ne connaissait pas le principe de l’acquisition d’une immunité par l’exposition à de petites quantités de poison.
Explication Morte en l’an 69, Locuste était empoisonneuse dans la Rome antique. Elle aurait pratiqué la mithridatisation, c’est-à-dire l’action de boire un peu de poison chaque jour pour s’immuniser contre ses effets. Toutefois, cela lui aura été peu utile, car cette technique d’immunisation est inefficace contre les poisons.