Les figures de style
Instructions
Ce quiz contient une sélection de 10 questions affichées dans un ordre aléatoire.
Chaque question présente 2 affirmations :
une vraie et une fausse.
Cliquez sur l’affirmation vraie pour accumuler des points.
Cliquez sur l’affirmation vraie.
La paronomase consiste à rapprocher des mots dont la prononciation ou l’orthographe se ressemblent, ou qui ont une parenté étymologique. Par exemple, « qui s’excuse s’accuse ».
La paronomase consiste à supprimer des phonèmes, lettres ou syllabes à la fin d’un mot. Par exemple, « télé » pour « télévision ».
Explication La paronomase consiste à utiliser dans une même phrase des paronymes (des mots dont la prononciation ou l’orthographe se ressemblent ou qui ont une parenté étymologique). Par exemple, « qui s’excuse s’accuse », « qui se ressemble s’assemble ».
L’anagramme est une figure de style qui consiste à créer un mot à partir d’une abréviation. Par exemple, « ONU », « ovni ».
L’anagramme consiste à réorganiser l’ordre des lettres d’un mot pour en créer un nouveau. Un exemple très connu est : « chien/niche ».
Explication L’anagramme consiste à réorganiser l’ordre des lettres d’un mot (sans en ajouter) pour en créer un nouveau. Par exemple, « chien/niche », « rage/gare », « magie/image » sont des anagrammes.
L’antanaclase consiste à utiliser un mot en lui donnant un sens contraire à son sens véritable. Par exemple, « Quelle générosité ! Bravo ! », dit sur un ton méprisant.
L’antanaclase consiste à utiliser deux fois le même mot dans une phrase en lui donnant deux sens différents : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point. »
Explication L’antanaclase consiste à utiliser deux fois le même mot dans une phrase en lui donnant deux sens différents. On joue ainsi sur les nombreuses significations de certains mots. Par exemple, « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » (Pascal).
Le chiasme consiste à inverser l’ordre des mots dans deux segments de phrase : « Il faut manger pour vivre, et non vivre pour manger. »
Le chiasme consiste à répéter une même syllabe dans une phrase : « Le chien chinois de la chipie a chié sur le chic tapis du chimiste. »
Explication Le chiasme (prononcé « kiasme ») consiste à inverser l’ordre des mots, composés d’éléments semblables, généralement de même catégorie grammaticale ou de même fonction syntaxique, dans deux segments de phrase. Par exemple, « il faut manger pour vivre, et non vivre pour manger » (Voltaire).
La litote consiste à utiliser une expression pour atténuer son propos et en laisser entendre davantage. Par exemple, la phrase « Jules n’est pas laid » souligne sa beauté.
La litote consiste à répéter un son pour accroître l’effet stylistique. Par exemple, « le roux enroué a été roué de coups par le grand fou ».
Explication La litote consiste à utiliser une expression pour atténuer son propos et en laisser entendre davantage. Par exemple, « Jules n’est pas laid » pour souligner sa beauté ; ou « il ne fait pas chaud au Québec en février », pour dire qu’il y fait vraiment froid. En atténuant ainsi le propos, on renforce le sens implicite.
La métonymie consiste à utiliser des mots plus doux pour atténuer une réalité trop brutale. Par exemple, « Flaubert s’est éteint, entouré de ses proches ».
La métonymie consiste à désigner une chose ou un concept en utilisant le nom de quelque chose qui lui est apparenté. Par exemple, « j’ai lu deux Flaubert durant mes vacances ».
Explication La métonymie consiste à désigner une chose ou un concept en utilisant le nom d’une autre réalité ayant une relation logique, de continuité ou d’appartenance qui est sous-entendue. Par exemple, « j’ai lu deux Flaubert » signifie « j’ai lu deux romans de l’écrivain Flaubert ».
L’anacoluthe introduit une discontinuité syntaxique, mais sans rupture logique, dans le but de créer un effet de surprise. Par exemple, « le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé » (Pascal).
L’anacoluthe consiste à répéter un mot ou un groupe de mots au début d’un ensemble de paragraphes, de vers ou de mots. Par exemple : « marcher à jeun […], marcher vaincu […], marcher malade […] ».
Explication L’anacoluthe introduit une discontinuité syntaxique, mais sans rupture logique dans le but de créer un effet de surprise. Par exemple, « le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé » (Pascal). Toutefois, l’anacoluthe est considérée comme une erreur de style, car elle ne respecte pas la logique du français.
L’oxymore consiste à unir dans un même groupe deux mots en apparence contradictoire. Par exemple, « un silence éloquent », « un illustre inconnu ».
C’est l’antonomase qui consiste à unir dans un même groupe deux mots en apparence contradictoire. Par exemple, « un silence éloquent », « un illustre inconnu ».
Explication L’oxymore, aussi appelé oxymoron, consiste à unir dans un même groupe deux mots en apparence contradictoire. Cette association inattendue provoque l’étonnement. Par exemple, « un silence éloquent », « un illustre inconnu ». Dans un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés.
La figure de style employé dans « elle n’a pas osé mettre le nez dehors, il fait trop froid » est une hypallage.
La figure de style employé dans « elle n’a pas osé mettre le nez dehors, il fait trop froid » est une synecdoque.
Explication La phrase « elle n’a pas osé mettre le nez dehors » contient une synecdoque, une figure de style qui consiste à employer un mot en lui attribuant un sens plus large ou plus restreint que son sens habituel, à utiliser la partie (le nez) pour le tout (la personne).
Un palindrome est un mot ou une phrase pouvant se lire indifféremment de gauche à droite ou de droite à gauche tout en conservant le même sens. Par exemple, « kayak ».
C’est la contrepèterie qui est un mot ou expression pouvant se lire de gauche à droite ou de droite à gauche tout en conservant le même sens. Par exemple, « kayak ».
Explication Un palindrome est une phrase ou un mot qui peut être lu indifféremment de droite à gauche ou de gauche à droite, la séquence des lettres étant symétrique. Par exemple, « été », « radar », « kayak ». De plus, « élu par cette crapule » est un palindrome composé de 18 lettres.
Le pléonasme consiste à utiliser des mots dont la prononciation se ressemble, mais dont la signification est différente. Par exemple, « j’ai brisé le verre vert ».
Le pléonasme est une répétition superflue de termes ou mots qui signifient la même chose. Les plus courants sont « je monte en haut » et « je descends en bas ».
Explication Le pléonasme est une répétition superflue de termes ou mots qui signifient la même chose. Les exemples les plus courants de pléonasmes sont « je monte en haut » et « je descends en bas ».
Un lipogramme est une figure de style qui consiste à multiplier volontairement l’utilisation d’une lettre. Dans la Disparition, de George Perec, les a prolifèrent : « Là où nous vivions jadis, il n’y avait ni autos, ni taxis, ni autobus : nous allions parfois… »
Un lipogramme est une figure de style qui consiste à écrire un texte sans utiliser certaines lettres. La Disparition, de George Perec, ne compte aucun e : « Là où nous vivions jadis, il n’y avait ni autos, ni taxis, ni autobus : nous allions parfois… »
Explication Le lipogramme (du grec lipogrammatos, « qui a une lettre manquante ») consiste à écrire un texte d’où sont délibérément exclues certaines lettres de l’alphabet. Par exemple, la Disparition, de George Perec, ne compte aucun e : « Là où nous vivions jadis, il n’y avait ni autos, ni taxis, ni autobus : nous allions parfois… »