Le débarquement du 6 juin 1944
Instructions
Ce quiz contient une sélection de 10 questions affichées dans un ordre aléatoire.
Chaque question présente 2 affirmations :
une vraie et une fausse.
Cliquez sur l’affirmation vraie pour accumuler des points.
Cliquez sur l’affirmation vraie.
Avant le 6 juin 1944, les Alliés n’avaient jamais tenté de débarquement sur les plages françaises.
Avant le 6 juin 1944, les Alliés avaient déjà réalisé un débarquement catastrophique sur les plages françaises.
Explication Le 19 août 1942, les troupes canadiennes et britanniques ont mené et raté un débarquement sur le port de Dieppe. Plus de 6 000 hommes, pour la plupart des Canadiens, y ont participé. Environ 1 200 d’entre eux y ont perdu la vie et plus de 2 000 autres ont été faits prisonniers.
Le général britannique Bernard Montgomery était à la tête du débarquement de Normandie du 6 juin 1944.
Le général américain Dwight Eisenhower était à la tête du débarquement de Normandie du 6 juin 1944.
Explication C’est le général américain Dwight Eisenhower qui était à la tête du débarquement de Normandie. Quant au général britannique Montgomery, il était le commandant des forces alliées d’invasion terrestre.
Le 17 juillet 1944, le général de Gaulle a été mitraillé dans sa jeep par un avion allemand alors qu’il roulait sur une route de Normandie.
Le 17 juillet 1944, le maréchal Rommel a été mitraillé par des avions alliés alors qu’il roulait sur une route de Normandie.
Explication Le 17 juillet 1944, deux avions alliés mitraillèrent une voiture dans laquelle se trouvait le maréchal Rommel. Ce dernier fut blessé grièvement alors que son chauffeur est mort sur le coup. Les aviateurs ignoraient qu’ils venaient de blesser le plus grand général allemand.
Staline s’opposait au débarquement de Normandie, car il désirait conquérir l’Allemagne seul.
Staline exigeait que les Alliés fassent un débarquement pour soulager le front est.
Explication Staline a mis énormément de pression sur les Alliés pour qu’ils réalisent un débarquement. Il voulait l’ouverture d’un deuxième front en Europe pour soulager la pression que les Allemands exerçaient sur son armée.
À la fin de la première journée du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, plus d'un million de soldats alliés avaient réussi à prendre pied sur le sol français.
À la fin de la première journée du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, 170 000 soldats alliés avaient réussi à prendre pied sur le sol français.
Explication À la fin de la première journée du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, 170 000 hommes avaient pris pied sur le sol français. Et ce n’était qu’un début : du 6 juin au 6 juillet, plus d’un million et demi de soldats alliés ont ainsi débarqué en France.
Au soir du 6 juin, les pertes alliées s’élevaient à 10 300 hommes, dont environ 3 000 morts.
Au soir du 6 juin, les pertes alliées s’élevaient à 100 300 hommes, dont environ 25 000 morts.
Explication Au soir du 6 juin, les Alliés déploraient la perte de 10 300 hommes, dont environ 3 000 morts. Ce chiffre était largement inférieur aux prévisions de 25 000 morts. Le choix de la Normandie au lieu du Pas-de-Calais s’était révélé judicieux.
Un parachutiste américain est resté accroché à un clocher pendant que des combats faisaient rage à ses pieds dans la nuit précédant le débarquement.
C’est dans une scène fictive du film Le jour le plus long que l’on voit un parachutiste accroché à un clocher. Il n’a pas vraiment existé.
Explication Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, le parachutiste américain John Steele, blessé au pied par une balle, perd le contrôle de son parachute qui s’emmêle dans le clocher de l’église Sainte-Mère-Église. Alors que les combats font rage à ses pieds, il feint d’être mort pour éviter de servir de cible aux Allemands.
La bataille de Normandie a coûté la vie à plus de civils que de soldats alliés.
La bataille de Normandie a coûté la vie à plus de soldats alliés que de civils.
Explication La bataille de Normandie a coûté la vie à plus de soldats alliés que de civils. Environ 12 000 civils sont morts, alors que 37 000 soldats alliés ont perdu la vie dans cet affrontement.
Le code secret de Radio Londres pour annoncer le débarquement imminent aux résistants français était : « C’est le temps de semer si nous voulons des melons à l’automne. »
Le code secret de Radio Londres pour annoncer le débarquement imminent aux résistants français était : « Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone. »
Explication Les résistants français devaient attendre que Radio Londres diffuse ces vers de Verlaine : « Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone. » À ce signal, ils devaient déclencher les opérations de sabotage destinées à ralentir la riposte allemande au débarquement.
Les généraux allemands ont d’abord cru que le débarquement de Normandie n’était qu’une diversion.
Les généraux allemands ont immédiatement compris que l’attaque en Normandie était le débarquement tant redouté.
Explication Les généraux allemands ont longtemps cru que le débarquement en Normandie n’était qu’une diversion. Ils s’attendaient à ce que les Alliés débarquent dans le Pas-de-Calais parce que c’est le plus court passage entre la Grande-Bretagne et la France.
Winston Churchill est l’instigateur et le plus farouche partisan du débarquement de Normandie.
Winston Churchill aurait préféré que les Alliés débarquent dans les Balkans.
Explication Winston Churchill considérait qu’un débarquement dans les Balkans aurait plus de chance de réussir, car les défenses allemandes y étaient plus faibles qu’en Normandie. Mais les Américains préféraient attaquer par la Normandie, la voie la plus directe pour atteindre le centre de l’Allemagne.
Le jour du débarquement, le maréchal Rommel, responsable de la Normandie, fêtait sa femme en Allemagne.
Le jour du débarquement, le maréchal Rommel, responsable de la Normandie, visitait le Louvre à Paris.
Explication Le 6 juin 1944, jour du débarquement, le maréchal Rommel célébrait l’anniversaire de sa femme en Allemagne. La fête a tourné court et le maréchal s’est précipité à son poste de commandement à La Roche-Guyon.
Charles de Gaulle a écrit : « Les 24 heures suivant l’invasion seront primordiales. Pour nous, comme pour les Alliés, ce sera le jour le plus long. »
Erwin Rommel a écrit : « Les 24 heures suivant l’invasion seront primordiales. Pour nous, comme pour les Alliés, ce sera le jour le plus long. »
Explication Quelques semaines avant le débarquement de Normandie, le maréchal Rommel, inquiet de la tournure des évènements, a écrit à sa femme : « Les 24 heures suivant l’invasion seront primordiales. Pour nous, comme pour les Alliés, ce sera le jour le plus long. »
Pour déjouer les Allemands, les Alliés ont largué des centaines faux parachutistes.
Les faux parachutistes largués par les Alliés servaient seulement de repères aux pilotes de planeurs.
Explication Pour déjouer les Allemands, les Alliés ont largué des centaines de faux parachutistes. C’étaient des mannequins hauts d’environ 1,25 m, baptisés « Rupert ».
Le lieutenant Den Brotheridge, le premier soldat allié tué lors du débarquement, est mort pendant la prise du pont de Bénouville, appelé aujourd’hui pont Pegasus.
Le lieutenant Den Brotheridge a survécu trois jours en mer après être tombé de sa péniche de débarquement secouée par de fortes vagues.
Explication Le lieutenant Den Brotheridge est considéré comme le premier soldat allié mort au combat lors du débarquement de Normandie. Il a été tué dans la nuit du 5 au 6 juin, durant l’assaut du pont de Bénouville, qu’on a depuis rebaptisé pont Pegasus en l’honneur de ce commando britannique, dont l’emblème était le cheval ailé, Pégase.
Le fils de l’ancien président Theodore Roosevelt a débarqué à plus de 1,5 km de son objectif. Il aurait alors dit à ses troupes : « Nous commençons la guerre ici ! »
Le général Eisenhower a refusé que le fils de président Roosevelt participe au débarquement, de crainte qu’il se fasse capturer et devienne un symbole de victoire pour les Allemands.
Explication Le 6 juin 1944, le général Theodore Roosevelt Jr., le fils de l’ancien président Theodore Roosevelt, débarque à plus de 1,5 km de son objectif (la plage d’Utah). Il aurait alors dit à ses hommes : « Nous commençons la guerre ici ! » Il est mort le 12 juillet 1944, à l’âge de 55 ans, d’une crise cardiaque durant la bataille de Normandie.
Sur la plage d’Omaha, les bombardements alliés d’une grande précision avaient rasé les défenses allemandes. Seuls 48 soldats alliés sont morts durant la première vague.
Sur la plage d’Omaha, 90 % des hommes ont été tués ou blessés durant la première vague.
Explication La plage d’Omaha a été surnommée « Omaha la sanglante » à cause des pertes très élevées : 90 % des hommes de la première vague ont été tués ou blessés, ce qui représente 30 % du total des pertes du 6 juin. Devant ce massacre, le commandement allié a même envisagé d’abandonner la plage d’Omaha.
Dans Jour J, la lettre J signifie « Justice ».
Dans Jour J, la lettre J signifie « Jour ».
Explication Dans Jour J, la lettre J est l’initiale du mot jour, et sert à renforcer l’importance capitale de cette date. C’est une traduction de l’anglais D-Day.
Opération Fortitude est le nom de code des opérations aéroportées de la nuit du 5 au 6 juin.
Opération Fortitude est le nom de code donné aux opérations de désinformations et de diversion.
Explication Opération Fortitude est le nom de code donné aux opérations de désinformations, dont le but était de faire croire aux Allemands que le débarquement se ferait au Pas-de-Calais ou en Norvège. Les forces alliées ont construit des milliers de faux bateaux, de chars d’assaut gonflables et d’autres leurres destinés à tromper les renseignements nazis.
Des 177 soldats français du commando Kieffer, seuls 24 n’ont pas été tués ou blessés dans le débarquement et la bataille de Normandie.
Les soldats du commando Kieffer n’ont pas participé au débarquement de Normandie, mais au débarquement de Provence.
Explication Les 177 soldats du commando Kieffer, intégré à la Special Service Brigade britannique, sont les seuls Français à avoir débarqué sur la côte de Normandie le 6 juin 1944. Dix d’entre eux sont morts sur les plages ce jour-là. À la fin de la bataille de Normandie, seuls 24 d’entre eux n’avaient pas été tués ou blessés.
Les troupes SS ont massacré la population d’Oradour-sur-Glane dans le but d’effrayer les Français qui auraient voulu collaborer avec les Alliés.
Les troupes SS ont capturé toute la population d’Oradour-sur-Glane dans le but de l’utiliser comme otage sur le front.
Explication Le 10 juin 1944, les troupes SS ont massacré 642 personnes dans le village d’Oradour-sur-Glane. Leur but était d’effrayer la population française pour les l’empêcher d’aider les Alliés. C’est le plus grand massacre de civils commis par les armées allemandes en France.