La Joconde
Instructions
Ce quiz contient une sélection de 10 questions affichées dans un ordre aléatoire.
Chaque question présente 2 affirmations :
une vraie et une fausse.
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En 2003, la Joconde a fêté ses 500 ans.
En 2003, la Joconde a fêté ses 250 ans.
Explication En 2003, la Joconde a fêté ses 500 ans. Léonard de Vinci a peint ce tableau entre 1503 et 1506. Certaines expertises avancent plutôt l’an 1513 comme date de naissance de ce chef-d’œuvre. Dans les deux cas, le portrait de Monna Lisa a plus de 500 ans.
Les contours flous dans cette peinture s’expliquent par le vernis protecteur qui, au fil du temps, a dissous les pigments de couleurs.
Les contours flous dans cette toile s’expliquent par la technique du sfumato qui consiste à superposer des couches de peinture extrêmement fines.
Explication L’aspect flou du tableau la Joconde est caractéristique du sfumato. Ce mot italien signifie « enfumé ». C’est un effet vaporeux obtenu par la superposition de plusieurs couches de peinture extrêmement fines qui donne au tableau ses contours imprécis. Dans cette toile, Léonard de Vinci a employé cette technique en particulier dans la mise en ombrage des yeux.
La copie la plus célèbre de la Joconde, celle du musée du Prado, aurait été peinte à la même époque que l’original et dans l’atelier de Léonard de Vinci.
La copie la plus célèbre de la Joconde, celle du musée du Prado, aurait été réalisée par Velásquez pour le pape Urbain VIII.
Explication La copie la plus célèbre de la Joconde, celle du musée du Prado, aurait été peinte à la même époque que la Joconde et dans l’atelier de Léonard de Vinci. Des examens ont montré que les repentirs et des éléments semblables à ceux de la Joconde du Louvre étaient présents sur cette réplique, ce qui alimente l’hypothèse que l’un des disciples du maître l’aurait réalisée.
Napoléon Bonaparte a réquisitionné la Joconde pour l’installer dans les appartements de Joséphine.
Durant la campagne d’Italie, Napoléon Bonaparte a pris possession de la Joconde pour la rapporter en France.
Explication C’est le roi François 1er qui aurait acquis la Joconde. Le tableau faisait donc partie de la collection royale depuis 1518. En 1801, Napoléon Bonaparte a réquisitionné la Joconde pour l’installer dans les appartements de Joséphine. En 1802, il remet l’œuvre à la Grande Galerie du Louvre, qui deviendra le musée du Louvre en 1804.
En 1911, la Joconde a été volée au Louvre. On l’a récupérée deux ans plus tard.
De 1911 à 1915, la Joconde a été perdue dans les entrepôts du Louvre.
Explication Le 21 août 1911, Vincenzo Peruggia, un peintre italien travaillant au musée du Louvre, avait dérobé la Joconde afin de la rendre à son pays d’origine. On a retrouvé le tableau deux ans plus tard dans sa petite chambre du Xe arrondissement de Paris après qu’il eut tenté de le vendre à un receleur.
Le 30 décembre 1956, un visiteur lance une pierre sur la Joconde.
Le 30 décembre 1956, un visiteur lance une tarte à la crème sur la Joconde.
Explication Le 30 décembre 1956, un vandale lance une pierre sur la Joconde. Le projectile brise le verre protecteur et abîme le tableau dans la partie inférieure du bras, à la hauteur du coude. Et le 29 mai 2022, un autre visiteur a lancé une tarte à la crème sur la Joconde, un acte sans conséquence pour l’œuvre, maintenant protégée par une vitre blindée.
Sur le mur opposé à celui de la Joconde se trouve une guérite de sécurité extrêmement sophistiquée.
Sur le mur opposé à celui de la Joconde, on trouve les Noces de Cana, le plus grand tableau du musée du Louvre.
Explication Sur le mur opposé à celui de la Joconde, dans la salle des États, on trouve les Noces de Cana, de Véronèse, le plus grand tableau du musée du Louvre. Malgré une hauteur de 6,77 m et une largeur de 9,94 m, cette œuvre de 130 personnages passe souvent inaperçue aux yeux des visiteurs.
Depuis 1804, l’année de sa restitution au musée, la Joconde n’a jamais quitté le Louvre. Ce sont les grands de ce monde qui viennent lui rendre visite.
La Joconde a visité les États-Unis en 1962, puis le Japon et Moscou en 1974 lors de son dernier voyage.
Explication Le dernier déplacement de la Joconde remonte à 1974. Le célèbre tableau s’était alors rendu au Japon et avait fait un détour par Moscou à son retour. Douze ans plus tôt, la Joconde avait également voyagé jusqu’aux États-Unis, à la National Gallery of Art de Washington, puis au MoMA de New York. Dans les trois cas, la Joconde a été reçue comme une cheffe d’État.
À la Renaissance, la Joconde était perçue comme une œuvre mineure.
À la Renaissance, la Joconde était déjà perçue comme une œuvre majeure.
Explication En 1568, Giorgo Vasari a écrit les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, qui est considéré comme un des livres fondateurs de l’histoire de l’art. Il y décrit la Joconde en termes très élogieux : « Celui qui désiroit se convaincre jusqu’à quel point l’art peut imiter la nature, le pouvoit d’autant plus, que les moindres choses sont rendues dans cette tête avec la plus grande finesse… »
La Joconde représente probablement la mère de Léonard de Vinci. C’est pourquoi il a gardé le tableau toute sa vie.
La Joconde représente probablement Lisa Gherardini, la femme de Francesco del Giocondo, un riche bourgeois florentin.
Explication Personne ne connaît avec précision l’identité de la Joconde. L’hypothèse la plus probable suggère que Monna Lisa est en réalité Lisa Gherardini, la femme de Francesco del Giocondo, un riche bourgeois florentin. Ce dernier aurait passé commande à Léonard de Vinci pour célébrer la naissance de leur second fils, Andrea, en décembre 1502.
La Joconde est un tableau relativement grand : 110 cm × 180 cm.
La Joconde est un tableau relativement petit : 53 cm × 77 cm.
Explication Malgré son immense renommée, le tableau la Joconde est relativement petit. Cette peinture à l’huile sur panneau de bois de peuplier mesure 53 cm × 77 cm.
Avec la Joconde, Léonard de Vinci a peint l’un des premiers sourires de l’histoire de la peinture.
Avec la Joconde, Léonard de Vinci s’inscrit dans la tendance de l’époque de peindre des femmes souriantes.
Explication Plusieurs historiens de l’art considèrent que le sourire énigmatique de la Joconde est aussi l’un des premiers sourires peints de l’histoire.